
2000-2003
Le renouveau
Après le terrible incendie de 1997, il a fallu repenser l’avenir de la TRANSVAP, sans pour autant trahir son histoire et son identité.
Grâce au soutien du Conseil Départemental de la Sarthe, des assurances, de mécènes et des Bâtiments de France, la décision a été prise : TRANSVAP ne serait pas abandonnée.
De cette volonté sont nés deux grands projets :
1. La reconstruction de l’atelier
Le bâtiment détruit allait renaître, fidèlement reconstruit selon les plans d’origine.
Toutefois, son emplacement initial ne pouvait plus être utilisé, car trop proche du site classé SEVESO de la société AGRIAL.
Un nouveau terrain fut alors choisi, situé à la sortie du dépôt Mamers–Saint-Calais, là où se trouvaient autrefois des potagers de cheminots et des zones marécageuses.
Ce sol fut remblayé pour accueillir ce qui deviendrait le « nouvel atelier ».
Petite anecdote : bien que fidèle à l’original, le bâtiment sera construit en miroir de celui d’antan.
2. La naissance de la gare
Le second projet permit la création, de toutes pièces, d’une gare à l’ancienne, avec sa halle typique.
Ce nouveau bâtiment allait abriter un musée, les bureaux de l’association, ainsi que toutes les commodités destinées à accueillir les voyageurs. Il fut édifié en bordure de la zone de sécurité.
Inaugurés en 2003, ces deux édifices ont marqué un tournant dans l’histoire de TRANSVAP.
Ils ont permis de repenser l’accueil du public, tout en offrant de meilleures conditions pour l’entretien du matériel ferroviaire.
Une nouvelle page s’écrivait, pleine d’enthousiasme... et avec une belle surprise : il restait en effet des fonds non utilisés dans la construction des bâtiments.
Ces derniers furent investis dans un projet inattendu et ambitieux : la fabrication, en Sarthe, d’une chaudière à vapeur... destinée à une certaine Anglaise
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