2013

Dans les années 50/60, la SNCF met en service une série d’autorails aujourd’hui emblématiques : les PICASSO.

 

Très prisé des chemins de fer touristiques en France, la TRANSVAP en possède un unique exemplaire depuis 1984, le X3953.

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Mais en 2013, l’alerte est lancée. Le responsable du matériel de l’association tire la sonnette d’alarme devant le conseil d’administration.

 

Le constat est sans appel : notre autorail est gravement malade. Conçu d’une manière qui favorise une corrosion insidieuse, l’intérieur se dégrade lentement, loin des regards des bénévoles.

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L’urgence est telle que des conditions de restauration sont posées sur la table — et elles font peur :

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1. Arrêt total de l’autorail pendant au moins 18 mois, avec l’espoir d’un retour pour 2015, à l’occasion des 40 ans de la TRANSVAP.

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2. Des frais importants, sans garantie de rentabilité future pour l’association.

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3. Un impératif : le mettre à l’abri. Jusqu’alors, il dormait dehors, à la merci des intempéries.

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La décision du conseil fut à la fois évidente et déchirante : ACCORD.

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C’est ainsi que débute une restauration en profondeur : carrosserie, intérieur, peinture, fenêtres… rien n’est laissé au hasard. Un véritable chantier de passionnés, mené avec rigueur et amour du patrimoine ferroviaire.

 

Et le résultat sera salué par tous. En 2015, à l’occasion de ses 60 ans, le Picasso X3953 est officiellement présenté, rayonnant dans la campagne sarthoise.

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Un débat inattendu animera pourtant les mois précédant sa remise en service : sa couleur. Faut-il lui redonner son rouge d’origine ? Ou bien le bleu qu’il fut seul à porter lors de son passage à Bréauté-Fécamp ? Impossible de trancher en interne.

 

Alors l’association s’en remet aux ferrovipathes sur les réseaux sociaux. Le verdict tombe : ce sera le bleu.

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Et quelle robe ! Majestueux, le Picasso bleu fait aujourd’hui la fierté de la TRANSVAP, et attire tous les regards sur les rails verdoyants de la Sarthe.

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Enfin, un mot essentiel : MERCI. Merci aux bénévoles, bien sûr, mais surtout à Jean-Yves, notre infatigable responsable du matériel. Il a passé un nombre incalculable d’heures au chevet du Picasso, qu’il pleuve, vente ou gèle.

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Rejoignez la TRANSVAP ! Vivre l’histoire du rail, c’est aussi la faire avancer